La saga continue: Biglia a des migraines...

Les émissaires mandatés par le Sporting ont constaté que le joueur souffrait de... migraines et qu'il était sous certificat médical jusqu'au 20 janvier.

HVB: "Le bénéfice du doute"
En fait, c'est via un mail émis par des intermédiaires, et indirectement pas le manager de l'Argentin, Enzo Montepaone, que Herman Van Holsbeeck a appris que Biglia était souffrant.

"Nous sommes certes très surpris que Lucas ne se soit pas présenté au stage", a avoué Van Holsbeeck. "Mais son entourage nous a fait savoir qu'il était souffrant. Je veux croire que ses intentions sont bienveillantes. Il a toujours été un bon capitaine et un pro de grande correction. Il faut donc lui laisser le bénéfice du doute...", a prolongé le manager anderlechtois.

8 millions ou rien...
Quoi qu'il en soit, Anderlecht n'a pas l'intention de changer de ligne de conduite dans cette affaire, quelles que soit les revendications de Biglia. "Notre position est très claire. J'ai parlé à Lucas avant les vacances. Je lui ai dit que nous savions qu'il rêvait depuis des années de jouer dans une compétition plus huppée et qu'au vu de ses prestations, je comprenais que ce moment était arrivé. Seulement, je lui ai aussi précisé qu'un départ en janvier ne se ferait que dans les conditions stipulées dans son contrat (Ndlr. à savoir qu'il ne peut partir qu'en contrepartie d'une somme de 8 millions d'euros)", explique HVB.

L'autre option est évidemment d'attendre le mois de juillet pour négocier, ce qui permettrait de faire baisser le prix du joueur. En revanche, le manager d'Anderlecht ne croit pas à la possibilité d'activer la loi de '78 pour racheter son contrat. "Il lui reste deux ans et demi de contrat et nous savons avec certitude qu'il ne lui est pas possible de contourner cela. Les clubs qui tenteraient de l'enrôler par la suite seraient lourdement mis à l'amende également", termine-t-il.

Quelque chose nous dit qu'on n'est pas au bout de nos surprises dans ce malheureux feuilleton...