Analyse Preud'homme se questionne sur la rotation dans son groupe

Julien Denoël
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Preud'homme se questionne sur la rotation dans son groupe
Photo: © photonews

Après la plantureuse victoire contre Waasland-Beveren (5-1), Michel Preud'homme s'est questionné sur la rotation au sein de son groupe. Le Liégeois est conscient de faire tourner pas mal de ses joueurs mais peut-on réellement parler de rotation ?

Une fois que le marquoir a affiché 3-0 face à Waasland-Beveren, Michel Preud’homme a commencé à faire souffler ses hommes. L’occasion notamment de donner à Izquierdo ses premières minutes en championnat cette saison ou de reposer un peu Timmy Simons.

Deux équipes

A Bruges, avant la rencontre contre Waasland-Beveren, MPH a déjà utilisé 25 joueurs cette saison. A noter qu’Oulare, De Sutter et Storm ont quitté le club depuis.

Disons-le, fin septembre, ça fait déjà beaucoup. Deux équipes complètes là où certains tournent avec 15-16 joueurs sur une saison. Alors, c’est vrai, il y a eu certaines circonstances particulières avec beaucoup de blessé notamment. Des transferts plus tardifs comme Bolat aussi.

MPH a déjà utilisé 25 joueurs cette saison

Au petit jeu des minutes disputées, c’est Laurens De Bock qui emmène le classement avec 1080 minutes en 12 matchs. Faites le calcul rapidement, cela correspond à 100% de temps de jeu. Derrière lui, on retrouve Vormer et Duarte.

Sur ces 25 joueurs, combien ont été toujours titulaires quand ils ont joué ? 10. Mais il faut retirer les deux gardiens, Denswil et Pereira qui n’ont pas joué plus de 3 matchs et, évidemment Vossen. Résultat, on retombe à 5. Outre De Bock, Vormer et Duarte, il y a Vazquez et Simons. Tous les autres joueurs du noyau ont plusieurs fois pris place sur le banc et ont quitté le jeu en cours de match. Mention spéciale à Obbi Oulare qui, soit montait au jeu, soit le quittait. Jamais 90 minutes complètes.

Alors, rotation ?

Les chiffres sont là. Oui, Preud’homme pratique la rotation. Pas à outrance, certes, mais elle est tout de même importante.

Il faut cependant bien la remettre en contexte. L’infirmerie brugeoise était remplie plus que de raisons, des joueurs ont quitté le navire en cours de route et d’autres l’ont rejoint. Le calendrier chargé des Gazelles n’a pas non plus aidé à amener une stabilité dans le onze de départ. Par ailleurs, on sait que MPH est un adepte du gros pressing ce qui pousse ses joueurs à se dépenser plus qu’avec d’autres entraineurs. Résultats, les batteries se vident plus vite.


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