Ils ne pourront pas faire pire

Florent Malice
Florent Malice depuis Anderlecht
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Ils ne pourront pas faire pire

Anderlecht devait lancer sa saison européenne - sa saison tout court ? - aujourd'hui contre le Celtic Glasgow. Nicolas Frutos jouait gros vu le contexte après le licenciement de Hein Vanhaezebrouck dans l'après-midi. Et rien ne s'est passé comme prévu.

Est-ce déjà le match de la peur entre Anderlecht et le Celtic Glasgow ? Dès la première journée, les points sur les i ont été posés par le Bayern et le PSG : les deux géants se disputeront la première place du groupe, les deux petits poucets le ticket pour l'Europa. Sacrée pression pour Nicolas Frutos, qui décide de laisser Frank Boeckx dans les buts.

Spajic, le coup dur

Et cette pression, on la sentira aussi chez les joueurs : le niveau de jeu est inquiétant pendant de longues minutes. Dans le chef d'Ecossais visiblement limités, mais aussi dans celui des Anderlechtois, brouillons et sans idées à l'exception d'un Henry Onyekuru plein de bonnes intentions. Le tournant de la première période ? La blessure d'Uros Spajic qui, touché à la cheville gauche, va laisser ses coéquipiers six longues minutes à 10 avant de revenir.

Pendant cette période de flottement qui a vu Kara se préparer à monter, l'organisation mauve va voler en éclats. Le Celtic, si faible soit-il, va prendre outrageusement le contrôle du cuir et, emmené par son duo Tierney - Sinclair sur le flanc gauche, s'offrir quelques occasions jusqu'à finalement ouvrir le score : Kieran Tierney, meilleur homme sur le terrain, sert Griffiths (38', 0-1). Hanni manque de répondre du tac au tac, mais la mi-temps se terminera sur la sortie de Spajic pour Kara. Un chiffre pour résumer la première période : 70% de possession écossaise.

Un chiffre : 70% de possession écossaise

La deuxième période semble reprendre sur de meilleures bases. Hanni alerte Craig Gordon qui ne peut que repousser ; Teodorczyk, devant lui, est hors-jeu. Mais la désillusion sera rapide : Patrick Rodgers dispose de bien trop d'espaces depuis son flanc droit et roule Deschacht dans la farine avant de tromper un Boeckx pas irréprochable (50'). Anderlecht est mené 0-2 par une équipe qu'on présentait comme l'une des plus faibles de C1.

Pire : malgré la montée de Stanciu et les efforts d'Onyekuru, Anderlecht ne montrera face à ce Celtic aucune preuve qu'il mérite ce ticket pour l'Europa League. Lukasz Teodorczyk, à côté de ses pompes, ne se retrouvera jamais en position d'inquiéter réellement l'expérimenté Craig Gordon, alerté uniquement sur une frappe lointaine de Nicolae Stanciu (72'). La cerise sur le triste gâteau arrivera en toute fin de rencontre avec le 0-3 (93'), anecdotique mais symbolique, inscrit par Scott Sinclair sur une perte de balle de Dendoncker.

Avec cette défaite indigne de son statut, Anderlecht continue sur la même lancée belge en Ligue des Champions que celle amorcée par le Club de Bruges la saison passée : aucun point pris en deux matchs et la perspective d'une élimination qui se profile déjà. Car le Celtic Park ne fera aucun cadeau aux Mauves...

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