Charleroi n'a pas trouvé la quadrature du Cercle

Waasland-Beveren, Lokeren et désormais un Cercle de Bruges malade (1/15) : le Sporting Charleroi ponctue ce vendredi au Jan Breydel un calendrier assez accessible avant la trêve internationale. De quoi refaire le plein de confiance (et de points) - tout en sachant que deux rencontres à domicile attendent les Zèbres fin octobre. 

Du vent dans les ailes 

Mais ce Cercle, s'il subit ce qu'on peut appeler un contre-coup normal pour une équipe promue, n'est pas dépourvu de qualités, comme le prouvera un flanc gauche Omar - Etienne intenable et qui met du vent dans les voiles de Stergos Marinos. Alors que la meilleure occasion (Nardi repoussant deux frappes successivement, d'Osimhen et Benavente) était carolo jusque là, Etienne, bien mal tenu, sert ainsi un Dylan De Belder qui s'élève superbement (1-0, 31'). 

Heureusement pour Marinos, le vent souffle fort et dans les deux sens sur son flanc : oublié à son tour dans la foulée, il sert Osimhen avant même qu'on ait le temps de noter l'ouverture du score (1-1, 32'). Si techniquement, le match est pauvre (mais riche en déchets, notamment dans le chef de Bruno d'un côté et Gakpé de l'autre), on ne s'y ennuie pas. 

Complètement Martos 

Au retour des vestiaires, presque pour la première fois, le danger viendra de l'autre côté : Steeven Willems laisse centrer Mercier, excentré et déjà très intéressant en première période. L'ancien courtraisien trouve... Javi Martos, qui s'offre son deuxième autobut de la saison (presque troisième, Santini l'ayant "sauvé" contre Anderlecht). C'est 2-1 et Charleroi souffre (48'). 

Dylan De Belder manque de peu le K.O. quelques minutes plus tard et les Zèbres doivent pousser, amenant le danger via Niane et Osimhen mais s'exposant au jeu de contre du Cercle, très à l'aise dans cet exercice. Les flèches Vert et Noir s'éteindront cependant progressivement et malgré l'aisance de Mercier, la défense carolo redeviendra intraitable, notamment Dessoleil. 

Si le duo offensif Niane - Osimhen tentera tout jusqu'au bout, le Sporting manquera décidément de précision dans les derniers gestes, Bruno puis Gholizadeh ne parvenant jamais à faire la différence. Le Cercle, enfin, semble avoir retrouvé l'organisation et l'intelligence qui étaient siennes en début de saison et met fin à une incroyable série noire ; Charleroi, de son côté, a peut-être plus de travail qu'on le pensait.