Bertrand Crasson dégomme Kara, la défense mauve et plus globalement le Sporting Anderlecht

Malik Hadrich
Malik Hadrich
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Bertrand Crasson dégomme Kara, la défense mauve et plus globalement le Sporting Anderlecht
Photo: © photonews

Bertrand Crasson a défendu durant 12 ans les couleurs du Sporting Anderlecht. Il a naturellement suivi le Clasico entre les Rouches et les Mauves dimanche. Un jour après, il met le doigt là où ça fait mal.

Kara Mbodj a été le premier à subir les foudres de Bertrand Crasson après le Clasico : "Kara, il revient à Anderlecht et il fait de grandes déclarations dans les journaux. Style ‘le coach à Nantes est nul, il ne comprenait pas à quel point je suis un grand défenseur’ . Mais tu as vu son match ? Comment est-ce possible à ce niveau ? Sur le premier but du Standard, il est planté comme un chou-fleur. Et sur le deuxième, il se fait avoir par des passements de jambes pas très rapides de Mpoku. Il a très mal défendu."

Toutefois, il ne se limitait pas au seul Sénégalais sur le plateau du Grand Débrief : "Plus globalement, Anderlecht a mal défendu. Quand tu vas à Sclessin, il faut défendre plus méchamment, c’est la base. Ils sont trop gentils. Ils parlent sur Instagram, mais ils n’apportent rien sur le terrain. Quand je vois Vanheusden au Standard, c’est autre chose. Il est excellent et il a ce qu’il manque à Anderlecht. La hargne, la mentalité. Lui, il va aller loin. Je ne vois pas ça chez Bornauw, par exemple."

Direction

Enfin, c'est la direction d'Anderlecht qui en prend pour son grade.  L'ancienne et la nouvelle : "Il y a dix ans de dégâts à Anderlecht. Quand j’ai quitté le club il y a quinze ans, il y avait encore de bons joueurs. Des gars comme Wilhelmsson, Kompany… Mais là, c’est devenu n’importe quoi. Même le mauvais coûte cher. Alors, trouver des bons est compliqué. Il faut d’abord se débarrasser des mauvais, mais personne n’en veut. Il n’y a plus d’équipe.

Ca rame pour entrer dans le pauvre Top 6 de Belgique

Ils ne sont plus capables d’aller gagner au Standard depuis des années. Anderlecht n’arrive même plus à entrer dans le top 6. Ça rame pour être dans le pauvre top 6 de Belgique. Avant, on se disait : une année sur deux champion. Imagine la descente aux enfers. La qualité a été négligée. Les agents ont pris beaucoup de place. Et pas qu’à Anderlecht ! En Belgique, quand il y a le choix entre un bon joueur sans commission pour le club et un joueur moyen avec commission, la direction prend le moyen. C’est bien connu…"

Voilà des propos qui vont certainement faire jaser dans les chaumières !

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