Analyse Sans Trebel ou son équivalent, pas de top 4 pour le RSC Anderlecht

Sans Trebel ou son équivalent, pas de top 4 pour le RSC Anderlecht
Photo: © photonews

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Ironiquement, cette maxime s'applique désormais à Adrien Trebel, pourtant mis de côté si longtemps à Anderlecht.

C'était l'un des grands défis de Vincent Kompany pour la réception de l'AS Eupen ce dimanche : remplacer Adrien Trebel. Le Français, à nouveau blessé (et encore incertain pour le déplacement très difficile à Bruges dimanche prochain), n'a pas son égal dans le noyau du RSC Anderlecht et c'est bien ce qui explique qu'il soit redevenu indispensable à l'équipe aussi naturellement cette saison. Certains réclamaient que Kristian Arnstad obtienne sa chance, mais à 17 ans, le jeune norvégien n'a clairement pas encore les épaules pour un tel rôle. 

Résultat : en l'absence de Peter Zulj, certes loin d'être convaincant mais expérimenté et au profil théoriquement semblable, c'est Marco Kana qui a été aligné dans l'entrejeu par Kompany. Après son match très compliqué à Ostende, le jeune produit de Neerpede était sorti du onze et si on s'attendait à ce qu'il le réintègre rapidement, c'était plutôt dans un rôle de défenseur central. 

Inutile de pointer du doigt un joueur au talent aussi évident que Kana, qui plus est âgé de seulement 18 ans, mais le poste de milieu central ne semble décidément pas lui convenir ; devant la pression eupenoise, il a souvent manqué quelque chose dans l'axe. Cette fois, c'est plutôt le côté double emploi du duo Kana - Lokonga qui a paru criant ; aucun des deux n'a ce coup de rein et cette hargne qu'amène invariablement Adrien Trebel quand il est en jambes. 

Un renfort au milieu ? 

Sans Trebel, le jeu du RSCA a de nouveau paru stéréotypé : on comprenait ce que les hommes de Kompany tentaient de réaliser, mais il manquait l'accélérateur de particules qu'est l'ancien capitaine du Standard au milieu de terrain. Les espaces laissés à Eupen paraissaient également bien trop larges. Même Percy Tau, si étincelant ces dernières semains, profite indéniablement du travail d'abattage de Trebel derrière lui et à ses côtés pour mieux prester. 

Autrement dit : sans Adrien Trebel ... ou son équivalent, le top 4 que doit absolument viser Anderlecht pourrait bien être difficile à aller chercher. Cet équivalent n'existant pas dans le noyau actuel et Trebel étant un joueur toujours susceptible de manquer l'une ou l'autre rencontre pour cause de blessure, sans même parler des risques d'absence pour coronavirus dont on ignore combien de temps encore ils pèseront sur tous les clubs, le RSCA n'a pas vraiment le choix : il va falloir chercher un renfort au milieu. Ou espérer que Peter Zulj convainque enfin ... ? 

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