Billet d'humeur Kompany et ses joueurs ont de la chance que le stade ait été vide ...

Kompany et ses joueurs ont de la chance que le stade ait été vide ...

Après la parodie de Clasico de ce dimanche, la position de Vincent Kompany ne devrait a priori pas être remise en cause. Une sérénité pour laquelle le coach du RSCA peut remercier le huis-clos.

Ceux qui pestent, à tort ou à raison, sur l'appellation "Clasico" pour les duels entre Anderlecht et le Standard auront vu le match de ce dimanche mettre des hectolitres d'eau à leur moulin : il ne s'est rien passé hier soir qui restera dans les annales de notre football, si ce n'est peut-être en tant que pire Anderlecht-Standard de la décennie, voire plus. 

Et si l'une des deux équipes doit être pointée du doigt, c'est traditionnellement celle qui évoluait chez elle. Oui, Philippe Montanier a quelque peu manqué d'audace en entamant son match sans "vrai" 9, laissant le pauvre Balikwisha coincé entre deux défenseurs centraux irréprochables ce dimanche (il faut aussi dire ce qui s'est bien passé) ; non, le Standard n'a pas brillé, loin de ce qu'il a pu montrer contre le Lech Poznan. Mais les Rouches de ce jeudi avaient été poussés dans leurs retranchements par les Polonais, et avaient dû se faire violence après avoir été réduits à 10. Le Standard de ce dimanche n'a pas fait face à la même adversité, et a donc répondu à l'avenant. 

Et si les fans avaient été là ? 

Vincent Kompany l'affirmait avant le match, poussé par des banderoles à Neerpede : il savait l'importance de ce match pour les supporters. On suppose donc qu'il sait aussi le concert de sifflets auxquels auraient eu droit ses joueurs si le Lotto Park avait été plein comme un oeuf ce dimanche. Devant un 11 de base ne contenant que deux produits de Neerpede, proposant un jeu ayant rarement été si peu flamboyant depuis le début du "process", on ne pouvait que se pincer pour y croire (ou se réveiller, parfois). 

Alors que du côté du Standard on peut à raison (du moins de manière assez plausible) se dire que si Sclessin avait été rempli depuis le début de saison, les joueurs auraient été plus flamboyants, l'expérience prouve que les joueurs Mauves ont plus souvent été paralysés par l'enjeu et par la pression d'un stade plein que l'inverse. Enfant chéri ou non, "Vince the Prince" ou non, le Parc Astrid aurait grondé ce dimanche, et le poste de Kompany serait peut-être plus fragilisé qu'actuellement. Heureusement pour lui, le football meurt en silence à Anderlecht au moins pour quelques mois encore ... 

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