Interview Celui qui a découvert Odoi n'a pas douté un seul instant de sa réussite au Club de Bruges : "Son intelligence footballistique est énorme, il rend Vanaken meilleur"

Alexandre Fiammetti
Alexandre Fiammetti
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Celui qui a découvert Odoi n'a pas douté un seul instant de sa réussite au Club de Bruges : "Son intelligence footballistique est énorme, il rend Vanaken meilleur"
Photo: © photonews

Quatre matchs, c'est tout ce dont Denis Odoi a eu besoin pour convaincre les derniers sceptiques au Club de Bruges. Le défenseur/milieu de terrain âgé de 33 ans semble être la pièce manquante du puzzle bleu et noir. "Aucune surprise pour moi", déclare celui qui l'a découvert, Guido Brepoels.

Guido Brepoels rit lorsque nous lui demandons s'il est surpris qu'Odoi réussisse si bien en tant que milieu défensif dans un club belge de premier plan. "Absolument pas. Je l'ai amené dans le noyau A d'OHL quand il avait 16 ans et plus tard, je l'ai pris au STVV. Denis a ensuite joué à gauche, à droite et au centre de la défense, au poste de milieu défensif et sur les flancs. Je l'ai mis en tant que milieu défensif peut-être 10-15 fois. Il pourrait jouer n'importe où. D'accord, pas au premier plan, mais il était tellement polyvalent", s'exclame Brepoels.

Alfred Schreuder l'a même fait jouer à quatre positions différentes en un seul match lors de son premier match en tant que titulaire. "Il a les qualités athlétiques, mais ce n'est qu'une chose. Il possède également une énorme intelligence footballistique. Il était un joueur important à Fulham aussi."

Pour moi, il n'a fait qu'une seule erreur : il est parti trop tôt à Anderlecht

Odoi est revenu d'Angleterre plus mûr et plus fort. On peut aussi le voir dans sa physionomie. "Il est devenu encore plus athlétique, je pense", poursuit Brepoels. "C'est étrange de dire ça d'un homme de 33 ans, mais il est plus fort. En Angleterre, ils s'entraînent aussi davantage sur la force. Il est plus fort qu'avant. Et il dégage beaucoup de confiance. Il a également dû se battre à Fulham. En tant que milieu de terrain défensif, il a l'avantage de pouvoir tout fermer."

"Il a un tacle que peu ont. Il peut mettre son pied à terre au dernier moment. Pour moi, il n'a fait qu'une seule erreur dans sa carrière et c'était d'aller à Anderlecht. Il n'était pas prêt pour ça. Il aurait dû faire une étape intermédiaire après Saint-Trond. Pour le reste, Denis a tiré le maximum de sa carrière".

Convaincre les supporters ? Denis crée une atmosphère saine et parle aux fans, ils l'apprécient

Le fait qu'Odoi ait convaincu les supporters du Club en quatre matchs est peut-être le plus pénible. "Ce garçon sera toujours bon dans un vestiaire. Il crée une saine atmosphère. Mais quand l'arbitre siffle, il est concentré à fond. Et il parle aux supporters, il l'a toujours fait. Ils apprécient cela. Je me souviens quand Extra Time s'est moqué de lui, mais ils ne connaissaient pas ses qualités. J'ai toujours su qu'avec une équipe comme le Club, ce garçon pouvait tout jouer. Il joue également comme s'il était là depuis dix ans. C'est Denis, il est comme ça. Il ne ressent pas le stress."

Brepoels est un fan de l'homme et du footballeur depuis qu'il l'a connu. "Au STVV, il ne s'est jamais assis sur le banc avec moi. Après son transfert au Club de Bruges, j'ai dit à tout le monde : il s'intégrera parfaitement. Ce n'est pas une coïncidence si Hans Vanaken joue mieux maintenant. Il sait que Denis a toutes les secondes balles. Il rend les autres meilleurs. Hans peut rester devant. Denis ferme quand même les lignes de passe. Il ne joue jamais sur l'homme, il est toujours entre les deux. Il est aussi devenu plus dur en Angleterre, plus viril. Je suis heureux pour lui, mais je savais qu'il arriverait à jouer partout."

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