"C'est un entraîneur qui crie beaucoup" : Tristan Degreef révèle comment il s'est imposé à Anderlecht

"C'est un entraîneur qui crie beaucoup" : Tristan Degreef révèle comment il s'est imposé à Anderlecht
Photo: © photonews

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Tristan Degreef est une véritable révélation à Anderlecht cette saison. Mais alors, comment a-t-il réussi à s'intégrer aussi bien à l'effectif ?

Le jeune Louvaniste a rapidement progressé en inscrivant notamment un but contre Porto et l'Antwerp. Sa progression a attiré l'attention non seulement des supporters, mais aussi de l'ex-entraîneur des espoirs, Robin Veldman : "Tristan m'a surpris, car je trouvais qu'il manquait d'agressivité dans son jeu à l'époque", a déclaré ce dernier au Nieuwsblad. "Heureusement, il a franchi cette étape maintenant."

Degreef reconnaît cette évolution et comprend les critiques : "Oui, je pense qu'il a raison, je voulais tout faire techniquement et j'évitais plus les duels", admet-il dans De Zondag. Son jeu était axé sur le contrôle du ballon et la créativité, mais l'aspect physique restait à travailler.

Le tournant est survenu avec l'arrivée de Brian Riemer, qui l’a poussé à adopter plus de férocité. "Je pense que cette agressivité est venue grâce à Brian Riemer, qui voulait qu'on se batte les uns pour les autres et qu'on s'investisse à fond dans les duels", explique Degreef. "C’est un entraîneur qui crie beaucoup et au début de mes entraînements avec l’équipe première, il m’a poussé à jouer de manière plus agressive."

C'était quelque chose que je devais travailler

Son développement physique est resté une priorité, mais il a su l'appréhender. "Comme je ne suis pas le plus large, mature, comme on me le dit souvent, c'était quelque chose que je devais travailler", avoue-t-il. C'était un ajustement mental, où il a compris que la force dans les duels pouvait être aussi importante que la technique.

Le passage avec les RSCA Futures en D1B a également contribué à cette évolution. "Jouer avec les Futures en D1B, c'est différent du football des jeunes, où on joue souvent sur des terrains synthétiques et où tout va plus vite", explique Degreef. "En D1B, à cause de l’état du terrain, c’est plus un combat qu’un beau football comme en jeunes."

Cette adaptation porte désormais ses fruits. Degreef combine maintenant sa finesse technique avec une nouvelle force dans les duels, ce qui fait de lui un joueur de plus en plus précieux pour les Mauves. "C'était un processus, mais je sens maintenant que je suis un joueur plus complet", conclut-il.

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