Avant la finale, Hans Vanaken avertit Anderlecht et l'arbitre : "Ils peuvent toujours essayer"

Une finale de coupe, c’est toujours un moment à part. Et la guerre psychologique entre les deux camps ne fait que renforcer la tension avant le coup d’envoi.

Hans Vanaken, lui, est prêt à livrer bataille pour le Club de Bruges. Et s’il le faut, il passera les 90 minutes à harceler l’arbitre. "Je crois que je ne peux pas rester silencieux face à l’arbitre", confie-t-il à Het Nieuwsblad. "Mais attention, je ne râle pas pour râler. Je le fais seulement quand je suis convaincu d’avoir raison."

Selon lui, dans 90 % des cas, il est dans le vrai. "Tu ne me crois pas ?", lance-t-il en souriant. "On n’a qu’à tout revoir en vidéo."

Vanaken est connu pour son calme apparent, mais sur le terrain, il assume son rôle de leader. En finale, où chaque décision peut peser lourd, il estime qu’il est de son devoir de faire entendre la voix de l’équipe sans pour autant franchir la ligne.

Il devra aussi composer avec un autre élément : les supporters adverses. Vanaken s’attend à être copieusement sifflé durant toute la rencontre. "Les sifflets ne me touchent pas vraiment, mais ils peuvent toujours essayer dimanche", glisse-t-il. "Au Jan Breydel, je reconnais l’ambiance de nos fans. À l’extérieur, ça me passe au-dessus."