Anderlecht face à un dilemme : Olivier Renard n'a pas encore tranché, le club veut éviter une nouvelle "erreur Riemer"

Olivier Renard souhaitait poursuivre avec Besnik Hasi la saison prochaine, mais des conditions avaient été posées dès la signature de son contrat : proposer un meilleur football, terminer dans le top 3 et, si possible, remporter la Coupe.

Ne pas répéter l'erreur Riemer

Si certains progrès sont perceptibles dans le jeu, le top 3 paraît hors d’atteinte, et la Coupe a déjà échappé au club. Il faut aussi reconnaître que les attentes fixées étaient très élevées, surtout pour un noyau qui n’a jamais vraiment convaincu en phase classique. Hasi ne peut pas accomplir de miracles avec un effectif déséquilibré et amoindri par les blessures.

Une évaluation honnête devra être faite en fin de saison. Mais si Anderlecht envisage de se séparer de Hasi, un remplaçant doit déjà être prêt. Sans cela, le club risque de revivre le scénario de début de saison. Tout le monde savait que Brian Riemer ne tiendrait pas, l’ambiance était délétère et, à Anderlecht, cela ne pardonne pas. Il suffit de demander à Wouter Vandenhaute, dont le crédit auprès des supporters est déjà bien entamé.

Pourtant, malgré les alertes internes, le club avait décidé de poursuivre avec Riemer. Résultat : un licenciement en septembre, et une préparation estivale réduite à néant.

Une course contre-la-montre

Anderlecht ne peut pas se permettre de perdre à nouveau du temps. Les tours préliminaires de l’Europa League débutent fin juillet. L’équipe devra donc être prête, avec de nombreux transferts intégrés dès le début de la préparation, qui commence à la mi-juin, soit trois semaines à peine après la fin du championnat.

Hasi, après la défaite en finale de la Coupe, a lui-même exprimé ses doutes quant à son avenir. Il n’a reçu aucune garantie, mais a accepté la mission par amour pour le club. Il souhaite rester, mais semble incertain.

Intégré au projet, il veut redonner à Neerpede une place centrale dans l’équipe première et établir un style de jeu identifiable. Mais cela suffira-t-il pour convaincre Renard et Vandenhaute ?

Un choix difficile

Ce dernier aura aussi son mot à dire. La vraie question est : existe-t-il quelqu’un de plus engagé envers Anderlecht, avec un plan plus convaincant ? Les entraîneurs étrangers réussissent rarement, sauf s’ils connaissent déjà la Jupiler Pro League.

Le nom de Van Bommel circule, mais peu d’alternatives belges séduisent : Vanhaezebrouck n’est pas envisagé, et des profils comme De Roeck ou Rik De Mil risquent de laisser les supporters sur leur faim. Le dilemme reste entier à Neerpede. Mais la direction devra trancher, et vite.