"Le caractère, vous l'avez ou vous ne l'avez pas" : Philippe Albert démonte la mentalité d'Anderlecht et appelle à un vrai changement de cap
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Avec son franc-parler bien connu, Philippe Albert a secoué le cocotier mauve après la finale de Coupe de Belgique perdue face à Bruges.
Dimanche, la finale de Coupe de Belgique entre Anderlecht et le Club de Bruges, perdue 2-1 par les Mauves a fait couler beaucoup d’encre. Parmi les voix les plus tranchantes, celle de Philippe Albert s’est distinguée dans La Tribune, émission retranscrite par RTBF Sport.
Premier point de rupture : le départ de Vincent Kompany. "Je reste persuadé que Kompany n’aurait jamais dû quitter le club", a-t-il asséné sans détour. Pour Albert, la philosophie de jeu et l’identité qu’avait commencé à insuffler l’ex-capitaine de Manchester City valaient d’être prolongées. Un projet arrêté trop tôt selon lui alors qu’il aurait pu faire mûrir une équipe en construction.
Mais le vrai nœud du problème est ailleurs : dans la qualité du noyau. "Il faut acheter de la qualité. Et il faudra mettre le prix", avertit Albert. Pas de raccourcis ni de paris à bas coût : si Anderlecht veut redevenir un cador en Belgique et en Europe, il devra investir intelligemment. Pour l’ancien défenseur, les besoins sont clairs : deux défenseurs solides, un milieu créatif et un remplaçant pour Dolberg.
Albert n’épargne pas non plus la jeune génération à ses yeux trop gâtée par son parcours. "Le caractère, vous l’avez ou vous ne l’avez pas", lâche-t-il. "Tous ces jeunes Anderlechtois ont tellement eu facile dans les équipes de jeunes qu’ils n’ont jamais dû retrousser leurs manches." Résultat : une fragilité mentale apparue en pleine lumière face à Bruges. Un manque de dureté qui pourrait coûter cher si rien ne change.
Philippe Albert ne cherche pas à provoquer gratuitement. Il dresse un constat froid, mais réaliste, sur un club en quête de repères.
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