"On a renoncé à un suspense garanti" : le CEO de la Pro League réagit aux critiques sur le nouveau format
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La réforme du championnat belge suscite beaucoup de débats. L'Union Saint-Gilloise a notamment déposé une plainte auprès de l'Autorité belge de la Concurrence (ABC). De son côté, le CEO de la Pro League, Lorin Parys, reste serein face à cette contestation.
D’ici deux semaines, l’Autorité belge de la Concurrence (ABC) devrait rendre ses conclusions. Selon Lorin Parys, la plainte introduite concerne exclusivement la Challenger Pro League, et plus précisément le statut particulier des équipes U23. Celles-ci évoluent sous des conditions différentes : elles ne peuvent pas être promues, mais leur relégation est également presque impossible. Elles doivent en outre s’acquitter de frais de participation, malgré des règles spécifiques qui les excluent de la montée.
Si l’ABC décidait d’intervenir, les conséquences pourraient être importantes. "Dans ce cas, il faudra revoter avec la Pro League, car cela modifierait une partie de l’équilibre global. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour limiter l’impact sur les supporters", a assuré Lorin Parys, interrogé par Het Laatste Nieuws.
Lorin Parys ne pense pas regretter les Play-offs
Certains clubs, comme Genk, ont soutenu la réforme uniquement pour préserver leur équipe réserve. Un choix que le CEO de l’Union belge comprend. "Chaque club fait ses propres choix et vote ensuite. Nous tentons de trouver un compromis qui fonctionne pour l’ensemble du football professionnel."
Le passage à un championnat à 18 équipes continue toutefois d’alimenter les critiques, d’autant que Parys a longtemps défendu avec ferveur le système des Play-Offs. "Les Play-Offs nous ont beaucoup apporté. Mais au final, ce sont les clubs qui ont tranché, et ils ont opté pour ce nouveau modèle. C’est maintenant à nous de le mettre en œuvre."
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Regrette-t-il pour autant la disparition des Play-Offs ? La réponse reste mesurée. "En Italie, en Espagne ou aux Pays-Bas, la fin de saison reste palpitante. Nous avons certes abandonné une forme de garantie en matière de suspense, mais cela nous permet de mieux gérer un calendrier surchargé. Demandez-moi dans trois ans si je les regrette. Mais je ne le pense pas."
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