Trop sous-estimé chez les Diables ? "Je n'ai pas été assez reconnu"
Photo: © photonews
Hier, Gaby Mudingayi a vécu un match particulier entre l'Inter Milan et l'Union Saint-Gilloise, deux de ses anciens clubs. L'occasion pour lui de revenir sur sa carrière, trop souvent restée dans l'ombre.
C'est à l'Union Saint-Gilloise que Gaby Mudingayi a vécu les prémisses de sa carrière professionnelle, avant de filer à La Gantoise, puis de vivre de longues années en Serie A. Le milieu de terrain compte plus de 200 rencontres dans le championnat italien sous les couleurs du Torino, de la Lazio, Bologne et l'Inter Milan.
Retraité depuis 2017, il reste lié au monde du football : "Il y a un an et demi, je me suis lancé dans une carrière d’agent de joueurs et j’espère devenir un référent entre la Belgique et l’Italie, un pays qui est très intéressé par les jeunes talents belges. Je connais les difficultés de la vie de joueur et je veux aider les jeunes en toute confiance. À côté, j’ai toujours un projet d’école de foot au Congo et j’ai une association à Bologne qui aide des sans-abris".
17 sélections en équipe nationale
Interrogé par la RTBF, il est également revenu sur son rôle de transition chez les Diables Rouges. Le milieu de terrain a connu les années galères, mais a aussi vécu de l'intérieur les débuts de la génération dorée sous Georges Leekens.
"À cette époque, j’étais le seul Diable à jouer en Italie. Il y en avait deux ou trois qui jouaient en Allemagne et aux Pays-Bas, mais pour le reste tout le monde jouait en Belgique ! Avec le recul, je trouve d’ailleurs que je n’ai pas été assez reconnu. Mais que voulez-vous, c’était avant les réseaux sociaux, et on ne pouvait pas gérer nous-mêmes notre visibilité", explique-t-il.
"Puis on les a vus arriver, les Hazard, Kompany, Vertonghen, Witsel, Lukaku : on voyait déjà qu'ils avaient énormément de qualités. Des vrais cracks, quoi ! Mais ils étaient très respectueux, c’étaient de bons petits gars. Je n’ai pas beaucoup parlé avec Kevin De Bruyne, qui était très timide, mais Eden Hazard osait déjà tout et Vincent Kompany expliquait déjà le football. J’ai encore son numéro, je vais aller le voir un de ces jours", conclut Mudingayi.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot