Anderlecht n'a pas terminé sa moussaka

Dirk Diederich
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Anderlecht n'a pas terminé sa moussaka
Photo: © SC

Anderlecht aurait pu réaliser une excellente opération en s'imposant à Athènes. Mais le manque de réalisme en phase de finition lui a coûté deux points qui lui tendaient la main.

La première mi-temps des mauves fut plutôt de facture assez médiocre. Et si Silvio Proto put regagner les vestiaires sans avoir encaissé de but, il le devait à l'incroyable maladresse des attaquants héllènes (Blanco et Gentsoglou) qui manquèrent par deux fois des occasions qui, vues de la tribunes, paraissaient immanquables.

La seconde mi-temps commença de la pire des façons pour les Bruxellois puisque Juhasz sèchait Djebbour dans le grand rectangle. L'arbitre n'hésita pas et accorda le penalty aux Athéniens. Blanco le convertit imparablement (1-0).

Cependant, les Anderlechtois eurent le bon ton de réagir immédiatement. Et l'égalisation ne tarda pas, survenant selon un schéma désormais classique : débordement sur le flanc droit de Legear qui distilla un caviar à Polak, lequel n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets grecs.

Jonathan Legear avait trouvé sa bonne vitesse de carburation et multipliait les incursions sur son flanc. Hélas, Romelu Lukaku se révéla à plusieurs reprises ou trop court ou malchanceux quand il trouva le piquet sur la trajectoire de sa reprise.

Finalement, les champions de Belgique évitèrent le coup d'assommoir à la dernière minute quand Eden fila tout seul vers les buts. Mais Silvio Proto, d'une sortie particulièrement audacieuse, empêcha l'AEK de danser le sirtaki de la victoire.
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