Boussoufa : il ne manque que la garantie bancaire
Photo: © SC
Mbark Boussoufa ne disputera pas les play-offs. Mais il entendra ces prochains jours pas mal de mots en "of" au pays des Popovs! Si son transfert est quasiment réglé (il ne manque qu'une garantie bancaire de Grozny), il fait également débat.
"Qu'est-ce que le syndrome Kadyrov ? On peut le caractériser par les traits suivants que sont l'insolence rustre et la cruauté masqués par du courage et de l'amabilité. En Tchétchénie les Kadyrovtsy frappent les hommes et les femmes à partir du moment où ils pensent que c'est nécessaire. Ils les décapitent de la même façon que leurs ennemis wahhabites. Et tout ceci est justifié et commenté par les plus hautes autorités comme des « détails permettant de placer les Tchétchènes en faveur de la Russie". (Anna Politkovskaia, la journaliste russe qui sera assassinée en 2006 quelques jours après avoir écrit ces lignes)
Grozny : en russe le mot signifie "terrible". Mbark Boussoufa n'a donc pas froid aux yeux. A trois millions d'euros nets par an, faut dire que cela réchauffe les paupières. Ce transfert pose cependant plusieurs questions. Il y a d'abord l'aspect sportif. La direction d'Anderlecht démontre une fois de plus que le sportif ne prime plus pour elle. Que seul l'argent compte comme nous l'a rappelé le choeur du G4 la semaine passée.
Mais il y a aussi les questions éthiques que le club d'Anderlecht a allègrement balayées du revers de sa main. De l'argent, selon le credo de la direction mauve, ce serait toujours bon à prendre, quel qu'en soit l'origine, quels qu'en soient les trafics et les crimes qui l'ont engendré.
De fait, Herman Van Holsbeeck a négocié avec les émissaires de Ramzan Kadyrov, le président du Terek Grozny, un homme qui ferait passer Marc Dutroux pour un enfant de choeur. Car son palmarès en fait un serial killer notoire.
Grozny : en russe le mot signifie "terrible". Mbark Boussoufa n'a donc pas froid aux yeux. A trois millions d'euros nets par an, faut dire que cela réchauffe les paupières. Ce transfert pose cependant plusieurs questions. Il y a d'abord l'aspect sportif. La direction d'Anderlecht démontre une fois de plus que le sportif ne prime plus pour elle. Que seul l'argent compte comme nous l'a rappelé le choeur du G4 la semaine passée.
Mais il y a aussi les questions éthiques que le club d'Anderlecht a allègrement balayées du revers de sa main. De l'argent, selon le credo de la direction mauve, ce serait toujours bon à prendre, quel qu'en soit l'origine, quels qu'en soient les trafics et les crimes qui l'ont engendré.
De fait, Herman Van Holsbeeck a négocié avec les émissaires de Ramzan Kadyrov, le président du Terek Grozny, un homme qui ferait passer Marc Dutroux pour un enfant de choeur. Car son palmarès en fait un serial killer notoire.
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