Nicolas Henrot vit une belle aventure à Roulers

Un transfert est pratiquement passé inaperçu durant cet été, celui de Nicolas Henrot, médian offensif de Vyle-Tharoul vers le club de Roulers. Pas toujours titulaire chez les Condrusiens ces deux dernières saisons, Henrot a par contre convaincu les dirigeants du club flandrien qui lui ont offert la possibilité de rejoindre leur noyau espoir après une semaine de test, ce qu'il n'a pas refusé. "J'avais obtenu ce test grâce à mon cousin Anthony Di Lallo qui y avait laissé de bons souvenirs avant de rejoindre l'Antwerp la saison dernière" explique Nicolas. "Cela s'est avéré concluant et j'ai signé peu de temps après" rajoute celui qui a fait ses gammes à Huy et Bas-Oha avant de rejoindre Vyle il y a deux ans.

"En fait, je vis chez Gilles Lentz. Il évoluait à Roulers avant d'être transféré à Courtrai. Je connais une grande partie des joueurs francophones du noyau A et j'espère pouvoir m'entrainer avec eux, ce que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire. Je bénéficie par contre de beaucoup de conseils, de mon grand frère, de Gilles, mais également de Mathieu Cornet, Kevin Kis, Franco Zennaro, ou encore de Chris Martin-Suarez, ils prennent tous soin de moi! Mais, les meilleurs conseils restent ceux de mon père" poursuit le Marchinois. Nicolas, est pour rappel le petit frère du talentueux waremmien Stefano Henrot (ex-Huy et White Star).

Car on ne passe pas en quelques jours du rythme de la P2 à celui de la D2, "tout est plus élevé, le rythme, la vitesse de jeu, les entrainements sont plus intenses, mais on s'y habitue après quelques temps. Je retiens que faire du foot n'est pas facile, qu'il faut travailler dur pour réussir, prouver sur le terrain! Mon rêve est d'être pro, donc je me donne les moyens pour y arriver et ainsi rendre heureux mes parents" rajoute le médian offensif. "Nous avons eu entrainement tous les jours durant la préparation, ainsi que des matches. Par rapport à l'an passé, c'est beaucoup plus difficile. Mais, j'aime trop le football et cela ne me dérange pas, au contraire" nous glisse-t-il en guise de conclusion.