La Belgique en novembre ? Bilan mitigé

Julien Denoël
12 novembre 2015 14:03 | 0 réaction

Photo: © photonews

Demain soir, la Belgique recevra l’Italie en match amical au Stade Roi Baudouin. Une rencontre de prestige qui doit permettre de confirmer le nouveau statut de numéro 1 mondial de notre équipe nationale. Mais attention au piège automnale.

Par Julien Denoël

Souvent laissées à l’organisation de matchs amicaux, les dates de novembre ont ce petit quelque chose qui les rend plus compliquées. On pourrait faire un parallèle avec le mois de juin d’ailleurs. Des rencontres sans enjeu, le coup de mou de mi ou fin de saison, font qu’il s’agit là bien souvent de déceptions.

Sur les 10 derniers amicaux de la Belgique à cette période, entre 2008 et 2014, le bilan est malgré tout positif avec 5 victoires, 2 partages et 3 défaites. Mais si on regarde les 5 dernières, c’est tout de suite moins glorieux : 1 victoire, 1 nul et 3 défaites.

Des adversaires plus solides

Comment expliquer ce décalage entre les 5 premiers matchs et les plus récents alors que l’équipe n’a fait que gagner en talent et en expérience ? La qualité des adversaires.

Alors qu’on affrontait le Luxembourg (match nul), le Qatar ou la Hongrie et qu’une victoire en Russie était vue comme un exploit entre 2008 et 2010, les choses se sont corsées à partir de l’année suivante.

Une victoire en Russie était vue comme un exploit

France, Colombie, Japon, Roumanie… Des équipes d’un niveau supérieur qui nous ont menés la vie dure. Il a fallu attendre d’affronter l’Islande pour renouer avec la victoire, 3 ans après.

Les couacs colombiens et japonais

A quelques mois de la Coupe du Monde au Brésil, la Belgique avait accueilli la Colombie et le Japon, deux adversaires qui étaient des références sur leur continent. Pour les Diables, il s’agissait donc de deux tests grandeur nature.

Hélas, sur le terrain, les choses ont plutôt mal tourné puisque deux défaites sont venues ternir ce mois de novembre. 0-2 face aux Sud-Américains et 2-3 face aux Asiatiques. Les critiques s’étaient faites nombreuses et le doute s’était installé chez les médias et parmi la population. Comment espérer faire quelque chose à la Coupe du Monde si on ne savait pas s’imposer face à de telles équipes ?

Après les matchs contre la Colombie et le Japon, les critiques s’étaient faites nombreuses

La suite à prouver que la vérité d’un jour n’était pas celle du lendemain. Les deux défaites pré-mondial ont permis à la Belgique d’avancer. Contre l’Italie et l’Espagne, ce ne sera pas différent. Si nous devions nous incliner, et perdre la première place mondiale, il n’y aurait pourtant pas le feu en la demeure. Il reste plusieurs mois pour continuer à progresser et gommer les erreurs au maximum.