Les clubs wallons dans le rouge...mais pas tous égaux face aux dettes : "Certains ont une espèce de manne providentielle"

Les clubs wallons dans le rouge...mais pas tous égaux face aux dettes : "Certains ont une espèce de manne providentielle"

Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !

Les Francs Borains ont écopé d'un point de pénalité pour la saison prochaine. Mais le directeur général Pascal Scimé ne se montre pas inquiet sur la situation du club.

Jeudi, la Commission des licences a publié les comptes des 26 clubs professionnels belges. Les nouvelles ne sont pas franchement réjouissantes pour les clubs wallons. Le Standard est le plus mauvais élève avec 25,6 millions de perte pour la saison dernière, tandis que les Francs Borains ont hérité d'un point de pénalité en vue de la saison prochaine pour ne pas avoir assez équlibré leur balance avec des fonds propres.

"Ce point de moins est impactant", reconnaît le directeur général Pascal Scimè, interrogé par la RTBF. "On a appris à faire face à l’adversité en tant que club. C’est un obstacle de plus qu’on va surmonter, comme on en a surmonté tant d’autres ces dernières années".

Toutes les astuces sont bonnes pour rester à l'équilibre

La sanction ne remet toutefois pas en cause la gestion opérée, cela s'explique : "Pour poursuivre le développement du club, on a créé une société commerciale qui reprendra le matricule du club. On y travaille depuis plusieurs mois mais malheureusement, c’est une opération qui prend pas mal de temps. Notre demande de cession du patrimoine a atterri dans les bureaux de la commission des litiges seulement maintenant".

"Si cela avait été le cas il y a trois ou quatre mois, on n’aurait jamais parlé de retrait de points. Car comme l’ont fait les autres clubs, on aurait nous aussi transformé nos dettes en capital dans la nouvelle structure. Au final, ce n’est qu’une question de timing" tempère Pascal Scimé.

Les Francs Borains affichent un déficit relativement peu important sur la saison dernière (1,9 million) et ont parfois l'impression de ne pas évoluer dans la même cour que les autres : "Je ne souhaite pas commenter la situation des autres clubs mais en tant que petit poucet de Challenger Pro League, on doit trouver des solutions parfois miraculeuses pour pouvoir boucher les trous et aller de l’avant. D’autres ont une espèce de manne providentielle qui tombe comme ça et qui leur permet de recapitaliser une dette par exemple".

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news