"Le 3-0 contre l'Ukraine a classé un dossier un peu bancal" : capitaine d'un soir, Thomas Meunier donne le ton
Photo: © photonews
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Thomas Meunier accompagnait Rudi Garcia pour parler à la presse à la veille de la rencontre des Diables en Macédoine du Nord. Le joueur de Lille veut montrer tout autant de sérieux que lors du dernier match contre l'Ukraine.
On l'a appris pendant la conférence de presse, si Thomas Meunier accompagnait Rudi Garcia pour ce rendez-vous médiatique, c'était avant tout révéler son rôle de capitaine demain. Un statut qui lui fait évidemment honneur, comme il l'a évoqué. Mais le Gaumais ne veut pas tirer la couverture à son brassard : le plus important reste ce que l'équipe montrera sur le terrain demain.
La Macédoine du Nord a beau n'être que 67e au classement FIFA, la prudence est de mise : "Il faut apprendre de nos erreurs passées. Ces dernières années, on a vu que ca n'avait plus beaucoup d'importance d'être devant une équipe au classement FIFA", prévient Meunier.
"On s'est cassé les dents sur des équipes présentées sur papier comme moins fortes que nous, on doit prendre nos précautions, jouer en équipe, respecter les consignes, donner le meilleur de nous-mêmes. On ne peut plus se permettre de sous-estimer une équipe. Il n'y a plus vraiment de petites équipes", poursuit notre capitaine.
Un nouveau souffle dans le groupe
Thomas Meunier se réjouit de faire partie des cadres d'un groupe en pleine renaissance : "Je sens un vent de fraîcheur. Cette victoire contre l'Ukraine à Genk a vraiment changé la donne et a définitivement classé un dossier un peu bancal", poursuit-il, véritablement déterminé à passer à autre chose après la fin de règne pleine de morosité de Domenico Tedesco.
"On commence tout simplement une nouvelle aventure, avec des ambitions qui ne sont pas limitées. On veut aller en Coupe du Monde, et pour cela, il faut donner le meilleur de nous-même, que ce soit contre le Brésil ou la Macédoine du Nord. On veut dominer ce groupe, il faut qu'on se fasse respecter", conclut-il. Il n'y a plus qu'a joindre les actes à la parole. Pour faire comme si le premier coup de sifflet de l'arbitre ne faisait que prolonger le match référence contre l'Ukraine.
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