Mathis Suray, le Carolo devenu chouchou du public aux Pays-Bas : "Je ne savais pas quoi faire"

Mathis Suray, le Carolo devenu chouchou du public aux Pays-Bas : "Je ne savais pas quoi faire"
Photo: © photonews

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Jusqu'il y a peu, peu de gens en dehors de la Belgique connaissaient le nom de Mathis Suray. Mais après ses prestations de haut niveau contre Aston Villa et l'Excelsior Rotterdam, l'ailier de 23 ans du Go Ahead Eagles est désormais acclamé à De Adelaarshorst.

"Je ne savais pas trop quoi faire quand les supporters ont commencé à chanter mon nom", sourit-il. "Mes coéquipiers m’ont simplement poussé vers l’avant. Un moment incroyable."

La dernière semaine d'octobre restera sans aucun doute la plus belle de sa jeune carrière. Deux buts contre l’Excelsior Rotterdam en championnat, et avant cela, ce magnifique but face à Aston Villa. "C’était l’un de mes plus beaux buts", confie Suray avec fierté dans le Algemeen Dagblad. "Contre un si grand club, avec un entraîneur de ce niveau, Unai Emery… ça m’a donné un sentiment extraordinaire. Quelle semaine !"

L'homme en forme qui a gardé son humilité

Malgré tout, Suray est resté d’une humilité désarmante. Le Belge, né à Charleroi, se déplace toujours simplement à vélo dans les rues de Deventer, la ville qui accueille les Go Ahead Eagles. "Pas de gros vélo hors de prix, juste un vélo ordinaire", raconte-t-il en riant. "J’en avais un rouge et jaune (NDLR : les couleurs du club) autrefois, mais on me l’a volé le jour de la Fête du Roi. Depuis, je préfère quelque chose de plus discret."

Cette simplicité le caractérise. Même lorsqu’il passait souvent sur le banc, il ne perdait jamais son calme. Son ancien entraîneur, Paul Simonis, s’en souvient bien. "Parfois, je lui annonçais qu’il ne serait pas titulaire, et il me répondait : ‘Coach, à votre place, je ne changerais pas non plus. Vous seriez fou de le faire.’ Un type comme ça, on lui souhaite de réussir. Il a la tête sur les épaules."

La saison de la révélation en Eredivisie ?

Avant de rejoindre Deventer, Suray était capitaine du FC Dordrecht. Lors de sa dernière saison en Keuken Kampioen Divisie (la deuxième division néerlandaise), il avait inscrit treize buts — pas mal pour quelqu’un que l’on disait “mal à l’aise devant le but”. Ces performances lui ont valu l’intérêt de plusieurs clubs d’Eredivisie, mais il a choisi en toute conscience le Go Ahead Eagles. "L’histoire du club et le discours de René Hake m’ont séduit. J’en suis un peu tombé amoureux", avoue-t-il.

Le football, il l’a dans le sang. Son père, Olivier Suray, a lui-même porté les couleurs d’Anderlecht et du Sporting Charleroi, même si son rêve de Coupe du monde 1994 s’est envolé à cause d’une blessure. Mathis en a tiré une leçon : rester calme et persévérer. Et c’est ce qu’il fait aujourd’hui, comme ailier gauche du Go Ahead Eagles.

Mathis Suray est pourtant un médian offensif de formation. Mais lorsqu’on lui demande s’il préférerait jouer au milieu de terrain, Suray esquisse un sourire. "Le coach serait fou de changer quoi que ce soit." Le Go Ahead Eagles est onzième du championnat et fonce droit vers son objectif : le maintien.

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