Le billet de Dupk : Le dégout qui fait déborder la vase!
Photo: © SC
Notre football plonge dans l'infâmie. Dans l'odieux. De bien gros mots, direz- vous, pour tant de petitesses : la réforme, les mercatos hivernaux, les mille corruptions, le transfert de Boussoufa, n'en jetez plus, le dépotoir est saturé.
Ivan De Witte et Herman Van Holsbeeck insultent à répétition les supporters. Aussi, la tentation est grande d'en faire pareil avec ces margoulins misérables qui ont pris notre football en otage. Je pourrais les traiter de merdes qui puent tellement que je regarde mes semelles pour voir si j'ai pas marché dedans. Mais je n'en ferai rien.
A leurs insultes, je préfère la dignité vieillote, celle des réactions blessées et des haussements d'épaule ulcérés.
"Ils se mettent à rire, ils font toute la pantomime qui convient à des scélérats enchantés du tour qu'ils ont joué; ils s'en félicitent par un duo et ils se retirent" Diderot
Vénaux et vénéneux, les seuls ballons qui les intéressent à nos deux lascars, c'est les 0 qui s'alignent sur les billets de banque. Le cynisme intégral. Total. Complet. Bio.
Un tyran sanguinaire frappe à leur porte avec une liasse de billets amassés lors de massacres abjects et nos Van Holsbeeck and Co ouvrent leur porte, servent le thé et les petits biscuits qui vont avec. A un demi milliard d'ancien francs belges, le sang n'a plus d'odeur, sinon celle d'un succulent boudin qu'aura préparé le chef du St-Guidon pour célébrer le marché conclu.
Un tyran sanguinaire frappe à leur porte avec une liasse de billets amassés lors de massacres abjects et nos Van Holsbeeck and Co ouvrent leur porte, servent le thé et les petits biscuits qui vont avec. A un demi milliard d'ancien francs belges, le sang n'a plus d'odeur, sinon celle d'un succulent boudin qu'aura préparé le chef du St-Guidon pour célébrer le marché conclu.
Les Van Holsbeeck et les De Witte tuent notre football. A petit feu. A la petite flamme de leur mépris du sport, cette symphonie de muscles qu'ils n'ont jamais eus. Herman Van Holsbeeck est un récidiviste d'ailleurs. Il a flingué dans le passé le RWDM, avant de plomber le Lierse. A présent, il ne se tient plus. Avec son collègue Ivan De Witte, il recompose un duo de Laurel et Hardy dévastateur, le comique en moins, pour massacrer notre football d'élite.
Des gens capables de telles bassesses sont capables de tout avec notre football. Ils sont dangereux.
Le football était, rappelons-le, à l'origine, un sport spectaculaire. Aujourd'hui, de plus en plus, il se métamorphose en spectacle vaguement sportif où le show must go con. Comme le catch. Comme la spéculation boursière. Comme les promenades des pilleurs de tombes dans les cimetières. Des affaires d'escrocs.
Je serais supporter d'Anderlecht qu'aujourd'hui mon écharpe ne servirait plus qu'à me pendre ou du moins à essuyer mes larmes. .
Dupk
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