Analyse Le triple A …Fraicheur !

A comme…Antonio Cassano, qui a dû subir une intervention au cœur en janvier dernier, sa participation à l’Euro fut même longtemps incertaine, mais il a réussi à revenir dans le parcours au dernier moment. Et, avec succès, l’attaquant, certes au caractère parfois intenable, a bougé la défense espagnole dans toute sa largeur, mettant notamment en difficulté Piqué et Ramos qui n’aiment pas trop les attaquants qui bougent sans arrêt entre les lignes. A lui de confirmer… en y mettant tout son cœur (ou ce qui lui en reste) !

A comme…Andriy Shevchenko, qui a, lui aussi, ressuscité de ses cendres. Lui qui souffre du dos depuis des mois, lui qui a peu joué avec le Dinamo Kiev, a réussi à être prêt le jour J de son Euro ukrainien, pour planter deux buts, comme à sa belle époque du Milan AC, celle de son Ballon d’or 2004. Hier, l’homme en or, c’était encore lui, il a fait vibrer son peuple, et il est certain que sa fraicheur a joué dans la victoire ukrainienne !

A comme…Andreï Arshavin, le capitaine russe, a lui-aussi rayonné durant le premier match de son équipe. Jeté par Arsenal (où il n’a que très peu joué cette saison) au mercato de Noël, il a profité de la longue période hivernale russe pour reprendre des couleurs dans son club de toujours, le Zénith. Il a bien fait !  En espérant qu’il confirme contre les Polonais, on peut déjà dire qu’il a réussi son pari de retrouver sa forme d’il y a trois ans !