Michel Iannacone découvre la méthode Weiler : "Pas étonnant qu'il ait été champion avec Anderlecht"

Michel Iannacone, l'ancien entraîneur des gardiens du Sporting Charleroi, nous avait déjà raconté comment il s'est retrouvé au sein du staff de René Weiler dans le plus grand club d'Afrique : Al Ahly, en Egypte. Quelques semaines plus tard, Iannacone et Weiler ont remporté leur premier trophée avec le club du Caire : la Supercoupe d'Egypte. 

"De toute façon, l'objectif ici, ce n'est que ça : gagner, gagner, gagner. Pour l'instant, ça se passe bien puisque nous avons remporté le premier match de Ligue des Champions africaine, la Supercoupe et notre premier match de championnat", se réjouit Michel Iannacone contacté par nos soins. "Ce match de Supercoupe n'était pas rien puisque c'était face à Zamalek, le rival. Un derby qui n'a rien à envier à des Barça-Real à l'échelle africaine". 

La méthode Weiler 

René Weiler, en Belgique, avait été très critiqué sur un point : tout ce qui comptait pour lui, c'était les résultats. Un peu l'inverse de ce qui se passe actuellement à Anderlecht. "Il était arrivé avec une consigne à l'époque : gagner, et il l'a fait. Il avait un vestiaire de forts caractères, a fait des choix qui n'ont pas forcément plu", pointe Iannacone. "Mais il a fait ce qu'on lui demandait. Il a gagné, tout en allant jusqu'en quarts en Europe et en réalisant une belle performance contre Manchester United".

Weiler est arrivé en disant : "Je prends mon staff ou je ne viens pas" 

Aujourd'hui, Iannacone, qui a croisé la route de Weiler et son staff à son époque à Anderlecht, comprend que le Suisse ait connu le succès chez les Mauves. "Je comprends maintenant comment il a été champion en Belgique. C'est un très grand professionnel, qui ne laisse rien au hasard et surtout qui prend des décisions. Quand il est arrivé ici, il a dit clairement qu'il prenait son staff avec ou ne venait pas ; Al Ahly est un club financièrement capable de prendre n'importe qui, ils auraient pu refuser", pointe le Carolo. "Leur autre cible était Luciano Spalletti (ex-Inter Milan, limogé en mai dernier, nda)".