Arnaud Bodart : "On a atteint le fond il y a un petit temps et on a du mal à s'en sortir"

Alexandre Fiammetti
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Arnaud Bodart : "On a atteint le fond il y a un petit temps et on a du mal à s'en sortir"
Photo: © photonews

Le choc wallon a été arrêté à deux minutes du terme alors que le Sporting de Charleroi menait 0-3 à Sclessin. Jets de fumigènes et envahissement de terrain au programme du côté de Sclessin.

De pire en pire pour le Standard de Liège qui n'y arrive plus après sa défaite à domicile ce dimanche soir contre une équipe de Charleroi très réaliste. Les Liégeois occupent la 13ème place avec 20 points au compteur alors que les Carolos grimpent à la 4ème position avec neuf unités de plus.  

"Mais quand on va trop loin, cela rend fou..."

"Pas de pire en pire, je ne pense pas car du moment où on a atteint le fond... On l'a atteint il y a un petit temps et on a du mal à s'en sortir. Voilà le topo", a expliqué Arnaud Bodart à l'issue de la rencontre. "L'équipe était très motivée au début et je pense que c'était la première fois cette saison qu'on débutait aussi bien une rencontre. On a bien étouffé Charleroi, bien récupéré les ballons et eu quelques occasions jusqu'à la 25ème minute. Puis, on encaisse ce but. On a toujours l'art de baisser la tête et notre adversaire double la mise. À la pause, l'équipe était positive car on n'avait jamais effectué une aussi bonne première période. De plus, combien de fois on a inversé la situation à la maison. La motivation était bien présente et si on réduisait rapidement le score, cela pouvait créer le doute chez l'adversaire. Et la suite, on la connaît avec ce 0-3. On rentre au vestiaire puis on ne montre pas de révolte. On a eu peur car on savait que les supporters allaient réagir. Cela faisait des semaines que l'on discute avec eux. Ils ont été très patients jusqu'à maintenant. Après la défaite à Gand, ils étaient encore là. Mais quand on va trop loin, cela rend fou... Je ne juge pas de mon côté, je les comprends", a précisé le dernier rempart liégeois. 

Le gardien du matricule 16 n'a pas eu peur lors de l'envahissement de terrain. "Pas du tout, il y a tellement de rage à l'intérieur. Les idées sont confuses. Les gens m'ont dit que j'étais fou de ramasser les projectiles car mes mains sont mes outils de travail. Je n'ai pas trop calculé les choses", a-t-il ajouté. 

"Il faut taper du poing sur la table et dire stop"

Le Standard possède 4 unités d'avance sur le Cercle de Bruges, barragiste. "On doit se concentrer sur notre équipe. Cela fait un petit temps que l'on essaie de trouver les solutions. On a tout ce qu'il faut pourtant : un beau cadre, un beau stade et de beaux terrains. Mais la solution, on ne la trouve pas. Il ne faut pas regarder le classement et se rajouter une pression supplémentaire. Il faut taper du poing sur la table et dire stop. Quand je vois les incidents de ce dimanche soir, cela peut créer un déclic", a conclu Bodart.

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