Charleroi va devoir s'accrocher jusqu'en janvier

Charleroi connaît-il un coup de mou? On peut se poser la question quand on regarde les dernières rencontres de championnat des Zèbres. Poussifs dans la forme au Kehrweg, plutôt à court d'idées à Waasland-Beveren et même dominés et - pour une fois - mis en difficulté défensivement face au Standard, le Sporting s'accroche aux play-offs 1 avec plus de coeur que d'éclat.

Reste que d'une position confortable avant de se déplacer à Beveren il y a trois semaines, Charleroi est passé aux frontières des play-offs et, à l'image de La Gantoise ou même Ostende, ne convainc plus forcément autant dans le jeu. Le schéma si bien huilé de Felice Mazzu, à base de solidité défensive (toujours bien présente) et de vitesse en contre-attaque est mis à mal par la fatigue plutôt apparente de certains éléments.

Bientôt la trêve... et le mercato?

Car si Mazzu n'est pas un adepte de la tournante, nul doute qu'il aimerait avoir un plus de choix au moment de coucher onze noms sur sa feuille. En conférence de presse, au moment d'évoquer la possible absence de Javier Martos pour le quart de finale de Coupe à venir, l'entraîneur carolo a même évoqué la possibilité... de faire descendre Damien Marcq dans l'axe. Il faut dire que le jeune Gaëtan Hendrickx a particulièrement convaincu à Eupen et prouvé qu'il pouvait reprendre le poste du Français au milieu.

Ce soir, Charleroi joue un match importantissime et alignera sa meilleure équipe. Au Mambourg et poussés par l'enjeu (on sait que la Coupe est l'objectif de Mehdi Bayat), les Zèbres vont très certainement montrer leur meilleur visage. Il leur restera ensuite trois matchs pour terminer 2016 dans les play-offs, dont deux à domicile où ils sont invaincus... en attendant le verdict du derby wallon. De quoi être plutôt optimiste.

Mais du côté de la direction carolo, on le sait certainement: la trêve sera capitale. Pour recharger les batteries et pour apporter les retouches nécessaires au noyau de Mazzu. Tous les candidats aux play-offs feront de même et certains montent en puissance, comme le Standard et Malines. Finir 2016 dans une bonne dynamique pour entamer 2017 en boulet de canon: une nécessité au vu du calendrier dantesque de janvier-février qui attend le Sporting...