Le rêve carolorégien brisé : "Le ballon ne voulait pas rentrer. C'est le destin"

À Bruges, Edgar Makanga

Mercredi soir, au terme de la rencontre, les joueurs partagaient également la déception et la tristesse de Felice Mazzù. Dans la mixed zone, Dieumerci Ndongala n'avait pas la mine des grands soirs.

"Nous sommes abattus. Dans le vestiaire, presque personne ne parlait", confiait le joueur belgo-congolais. "Nous avons manqué de chance. Mais le Cercle, lui, est parvenu à convertir sa première occasion en but."

"Malgré tous nos atouts offensifs, nous ne sommes jamais revenus dans la rencontre. Nous avons touché le montant à deux reprises lorsqu’Olivier Werner n’a pas sorti le grand jeu."

Un autre milieu de terrain, Enes Saglik, abondait dans le même sens : "Nous avons eu plusieurs occasions mais le ballon ne voulait pas rentrer. C’est le destin."

"En revanche, notre adversaire a marqué sur ses deux seules opportunités de la partie. C’est dommage car dans l’ensemble, on gérait bien la situation. En fin de match, nous avons tout tenté, en vain. C’est clairement la déception qui prédomine car il y avait moyen de faire mieux ce mercredi soir. Les Brugeois pouvaient aligner l’équipe qu’ils souhaitaient, c’était à nous de nous concentrer."

Se déplacer samedi à Courtrai avec la rage"

Sébastien Dewaest l'a également affirmé hier soir : les Carolorégiens, toujours en course pour les playoffs 1, doivent absolument retrouver leurs valeurs afin de se reprendre en Jupiler Pro League.

"On doit tout oublier pour se reconcentrer sur le championnat", ajoutait encore Ndongala.

"Il ne faut pas baisser les bras et continuer à travailler, en vue de décrocher un point, voire même trois unités, à Courtrai", poursuivait Saglik, lui aussi déterminé à tourner le bouton. "Samedi, nous devrons nous déplacer au KVK avec la rage. Il ne faut pas lâcher notre place dans la lutte pour le Top-6."