Anderlecht a-t-il pris Mouscron-Péruwelz de haut?

Ce dimanche, le Sporting d’Anderlecht était d’un mauve bien pâle en première période. Les hommes de Besnik Hasi restaient pourtant sur quelques belles sorties, et même le nul sur le terrain de Courtrai n’était pas décrié tant Anderlecht a eu les occasions pour l’emporter.

Mais ce dimanche, Les Mauves et Blancs n’y étaient pas. Besnik Hasi a parlé de mentalité, Guillaume Gillet assurait au micro de Voo Foot que ce jeudi contre Tottenham, l’était d’esprit serait différent. Mais est-ce que la rencontre n’était qu’un problème de mentalité ?

Un adversaire venu pour jouer

Non, car en face, il y avait un adversaire qui était venu au Parc Astrid pour jouer au football. Janevski avait placé ses pions assez haut, et cette disposition sur le terrain a longtemps empêché Anderlecht de jouer en repartant de l’arrière. Kara et Deschacht n’avaient pas beaucoup de solutions pour relancer proprement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le premier but est venu sur une longue balle de Proto.

Ensuite, Anderlecht a dû faire sans ses leaders techniques et physiques : Dennis Praet et Steven Defour. Sans l’ancien joueur de Porto, il n’y avait pas beaucoup de pressing dans le milieu de terrain. Et sans Dennis Praet, les pensionnaires du stade Constant Vanden Stock n’avaient plus d’ouvre-boite. Et il faut reconnaitre que ce brave Ibrahima Conté n’a pas convaincu à gauche. Hasi l’a d’ailleurs bien vu et l’a replacé dans l’axe, juste derrière Okaka.

Anderlecht a certainement un noyau de qualité, mais se passer de deux pions majeurs, même contre un soi-disant petit du championnat, peut transformer l’équipe d’Hasi en une équipe lambda.