Les interdits de stade, grand fléau du football belge

Les interdits de stade, grand fléau du football belge
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Ils sont nombreux, partout, mais peuvent rentrer presque comme ils veulent. Les interdits de stade continuent de fréquenter les enceintes belges et en sont le fléau.

De nouveaux débordements ont eu raison du suspense ce jeudi soir en Coupe de Belgique. Anderlecht a rallié les quarts de finale au détriment du Standard, mais la rencontre a été marquée par son interruption à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. 

Certains membres du parcage du Standard ont lancé des sièges sur les supporters d'Anderlecht, en réaction à un lancer de fumigène en direction du bloc visiteurs. Des agissements fermement condamnés par la direction liégeoise et 99.9% de ses supporters. 

Standard supporters
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Les interdits de stade, le fléau du football belge 

Car évidemment, la majorité des fans liégeois ne se reconnaît pas dans les actes de ce jeudi soir. Des actes très probablement commis, une nouvelle fois, par des interdits de stade. 

Ces récidivistes, punis depuis longtemps, ne se privent pas pour continuer à fréquenter les stades de football. Profitant d'une sécurité défaillante, ils se déguisent, s'habillent, utilisent d'autres cartes d'identité pour parvenir à leurs fins. 

Des hommes qui ne s'occupent pas des conséquences, ni des sanctions potentielles, puisqu'ils sont déjà sanctionnés. Si une nouvelle interdiction de stade devait leur être imposée, ces "énergumènes" recommenceraient de la même manière, sûrement la semaine suivante. 

anderlecht standard rellen fans standard
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Des interdits de stade, il y en a dans tous les clubs de Belgique. Anderlecht, Bruges, le Standard, mais aussi des équipes qui ne se battent pas pour les mêmes objectifs. Des supporters qui sont généralement la cause des troubles que l'on retrouve dans nos stades, dénoncés par l'immense majorité des supporters du club. 

Pour preuve, un supporter d'Anderlecht anonyme, présent ce jeudi au Lotto Park, témoigne. "J'ai vu trois hommes cagoulés entrer en trombe dans le kop mauve. Ils se sont cachés à même le sol pour changer rapidement de vêtements, directement avec la capuche sur la tête. C'étaient probablement des interdits de stade. Ils ont leur combine pour entrer sans se faire attraper."

On peut donc continuer à bannir, punir, arrêter, interdire. Mais tant que des gens qui s'occupent très peu, voire absolument pas du sportif pourront continuer à fréquenter les stades belges de manière hebdomadaire, les choses n'iront malheureusement jamais dans le bon sens. 

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