Le vrai défi de Rudi Garcia commence maintenant
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Les Diables Rouges sont quasiment assurés de disputer la Coupe du monde. Une victoire contre le Kazakhstan ou le Liechtenstein ne devrait plus être qu'une formalité. Mais pas de quoi s'enflammer : avec un tel écart de niveau dans ce groupe, finir premiers était simplement le minimum attendu.
En réalité, tout le monde s’attendait à ce que les choses deviennent rapidement claires, mais ce premier match nul contre la Macédoine du Nord n’était pas prévu. Certes, c’était à l’extérieur face à une équipe très défensive, et seulement le troisième match sous le nouveau sélectionneur. Cela pouvait encore passer.
Les signes des derniers jours n’étaient pas bons du tout
Ce deuxième match nul, la semaine dernière, a déjà provoqué beaucoup plus de critiques — sur ses choix tactiques, ses remplacements, mais aussi sur sa manière de communiquer. Certains journalistes ont levé les yeux au ciel, voire exprimé ouvertement leur mécontentement.
Comme de nombreux supporters sur les réseaux sociaux. Tout cela n’est pas de bon augure. Rudi Garcia dispose de six mois pour redresser la situation et recréer une ambiance positive autour de l’équipe nationale. Comme Roberto Martinez avait su le faire avant la Coupe du monde en Russie — et non comme il avait dû la quitter avant celle du Qatar.
On a vu là-bas ce qu’une atmosphère négative autour des Diables Rouges pouvait engendrer : rien n’allait, chaque décision était passée au microscope, et cela a fini par peser sur les joueurs. Il avait même fallu organiser des discussions de groupe pendant le Mondial pour apaiser les tensions internes.
Domenico Tedesco en a déjà fait les frais, et Rudi Garcia ne doit pas tomber dans le même piège
Tout s’est finalement bien terminé pour Rudi Garcia, car soyez-en sûr : si la Belgique avait perdu des points au Pays de Galles, une véritable tempête aurait éclaté — et il aurait été très difficile d’en sortir. Demandez à Domenico Tedesco : lui aussi avait commencé avec de bonnes intentions, avant de se retrouver rapidement en opposition avec l’opinion publique. Sa relation avec les supporters comme avec la presse s’était détériorée. Le coach français doit en tirer les leçons.
Le fait que la qualification pour la Coupe du monde soit désormais quasiment acquise ne garantit pas encore à Rudi Garcia le soutien du pays. Les matchs contre le Kazakhstan et le Liechtenstein seront une occasion idéale pour inverser la tendance. À condition, toutefois, de ne pas aligner deux milieux défensifs… et d’ajouter d’ici là un vrai avant-centre à sa sélection. On dit ça, on ne dit rien.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot
