Ils ont enflammé l'Euro U21 : voici les futures pépites du football européen

Dani Ceballos 

Il aura été l'un des meilleurs joueurs du tournoi, deux ans après avoir déjà le "MVP" de l'Euro U21 en 2017 : Ceballos, à 22 ans, a prouvé qu'il était désormais prêt à briller dans la cour des grands. Ce ne devrait pas être au Real Madrid, où il ne souhaite pas attendre son heure. Le club qui raflera la mise (on parle de l'AC Milan) héritera d'un des milieux offensifs les plus excitants du moment, un joueur capable de tout faire avec un ballon et qui aura notamment donné des cauchemars à nos Diablotins. 

Fabian Ruiz 

Si Ceballos a été la caution spectacle, Fabian Ruiz a été le meilleur joueur de l'Espagne et a décroché le titre de meilleur joueur de la compétition. Un meneur de jeu comme la Roja a pu en voir naître tant, dans la lignée des Xavi et Iniesta ; encore buteur en finale, il est déjà bien installé à Naples et pourrait devenir l'un des grands de demain. 

Joakim Maehle 

On l'oublierait presque, le Danemark ayant été éliminé en poules, mais le latéral du Racing Genk a livré deux prestations incroyables, au niveau de ce qu'il a montré durant toute la saison avec les champions de Belgique. Avec un doublé face à l'Autriche, Maehle a encore gagné quelques millions d'euros sur le marché et Felice Mazzù risque fort de ne pas le cotoyer longtemps. 

Ianis Hagi 

Le joueur dont on a le plus parlé en Belgique, et pour cause : le fils de Gheorghe a enfin montré à tout le monde pourquoi le Standard, Anderlecht et plus récemment Genk se l'arrachent. Cet Euro de haut vol, durant lequel il a été buteur, passeur, détonateur et maestro, risque cependant de l'avoir rendu trop cher pour le top belge. On se réjouirait pourtant de le voir chez nous. 

Lucas Waldschmidt 

Sept buts en cinq rencontres : le meilleur buteur de la compétition a fait parler la poudre. Waldschmidt, 23 ans, "expérimente" ailier de Fribourg, fait partie de ces nombreuses pépites allemandes évoluant dans des clubs peu médiatisés, mais déjà mûres pour rejoindre la "grande" Mannschaft. Si l'Allemagne avait remporté l'Euro U21, il aurait été élu meilleur joueur du tournoi, c'est certain. 

Phil Foden 

Hé oui, Phil Foden. Le choix de son sélectionneur de se passer de Foden au coup d'envoi contre la Croatie pourrait lui coûter sa place, et pour cause : le médian de Manchester City était (et de loin) le meilleur joueur anglais contre la France, et impressionnera encore en montant au jeu dans une rencontre qui vaudra aux Three Lions de perdre toute chance de qualifications. Foden a inscrit l'un des plus beaux du tournoi ; nul doute que son avenir s'annonce brillant. 

George Puscas 

Après Hagi, Puscas : la Roumanie n'a pas atteint la finale mais a été l'équipe frisson de ce tournoi avec ses deux stars, toutes deux citées en Pro League. Puscas a un nom légendaire, lui aussi, et a fait montre d'un flair et d'une activité offensive qui lui ont valu de figurer dans l'équipe-type du tournoi selon l'UEFA. 

Ortwin De Wolf 

C'est le bonus belge : s'il fallait citer un Diablotin, ce serait évidemment le portier de Lokeren, dont on espère qu'il ne descendra pas en D1B avec son équipe tant il a d'évidentes qualités qui doivent être travaillées au plus haut niveau dans un club digne de son talent. De Wolf a impressionné après avoir pris place dans les cages pour les deux derniers matchs de poule ; insuffisant, cependant, pour sauver les hommes de Johan Walem.