Chez les Diables, l'attention se porte surtout sur un seul homme : "Ils l'ont ignoré trop longtemps"
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Kevin De Bruyne étant blessé, Hans Vanaken sera probablement titulaire au Kazakhstan et contre le Liechtenstein. Ce samedi à Astana, beaucoup de regards seront tournés vers lui.
En l'absence de Kevin De Bruyne, Hans Vanaken est pressenti pour débuter la rencontre avec les Diables Rouges au Kazakhstan, ce samedi. “Il faut lui donner un maximum de ballons”, souligne Marc Degryse dans Het Laatste Nieuws. Et ce n’est pas un luxe : sans De Bruyne, les choses ont déjà souvent mal tourné, et la Belgique doit se montrer prudente.
Il y a un an, presque jour pour jour, les Diables avaient également dû se passer de leur numéro dix, en Ligue des Nations contre Israël. Ce match avait marqué le point le plus bas d’un 1 sur 12 désastreux, après lequel le sélectionneur Domenico Tedesco avait dû faire ses valises. On avait alors assisté à un choix surprenant au poste de meneur de jeu : Arne Engels pour remplacer De Bruyne. Vanaken ? Tedesco ne lui accordait aucune confiance.
Sous Rudi Garcia, Hans Vanaken a retrouvé son statut. Le sélectionneur français, comme Vincent Mannaert, ne doute pas de ses qualités, contrairement à Tedesco ou même parfois Roberto Martínez. “Il joue à ce niveau depuis des années. On l’a laissé de côté beaucoup trop longtemps”, estime Degryse.
Hans Vanaken parfaitement entouré chez les Diables
Il semble donc logique que Vanaken devienne le milieu offensif titulaire face au Kazakhstan et au Liechtenstein. Thomas Buffel voit aussi en lui le remplaçant idéal de Kevin De Bruyne. Selon l’ex-Diable Rouge (35 sélections), Vanaken offre tout : des infiltrations dans la surface, des buts, de la vista et un sens du timing exceptionnel.
Le triple Soulier d'Or retrouve en outre un rôle qu’il maîtrise parfaitement à Bruges. Plus avancé, tourné vers l’attaque, capable de servir les attaquants et les joueurs de flanc, tout en cherchant la profondeur : c’est exactement ce qui lui convient. “Surtout face à un bloc bas comme celui du Kazakhstan, il peut faire la différence”, analyse Marc Degryse.
Mais selon lui, il ne faut pas tout reposer sur ses épaules. Il réclame un plan offensif clair, avec Nicolas Raskin en récupérateur, et Vanaken ainsi que le très en forme Leandro Trossard comme milieux offensifs, entourés de Doku et Saelemaekers sur les ailes. Reste à voir si Rudi Garcia écoutera ses conseils.
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