Changer d'entraîneur en cours de saison, est-ce vraiment une bonne solution ? "Regardez Hayen, il était remis en question au Club NXT la saison dernière"

Cette saison comme les précédentes, de nombreuses équipes ont déjà effectué un changement d'entraîneur. En général, cela se traduit par une amélioration des résultats, mais pas vraiment à Courtrai, ni à Anderlecht.

"Mais est-ce que ces nouveaux entraîneurs atteignent les pourcentages de victoires nécessaires pour se rapprocher des objectifs souhaités? Seuls Milicevic, Feldhofer et Coleman le font", a déclaré Hein Vanhaezebrouck au Nieuwsblad.

Dans la plupart des cas, le changement d'entraîneur en cours de saison n'amène finalement pas grand-chose. "Un changement d'entraîneur aide à peine. Le Club de Bruges sous Hayen triomphe aujourd'hui, mais Hayen était remis en question la saison dernière au Club NXT", a ajouté Vanhaezebrouck. "Il a été simplement promu car le Club considérait déjà la saison comme perdue."

Changer d'entraîneurs en cours de saison : oui... mais il ne faut pas précipiter son choix

Après les échecs Deila et Parker, Nicky Hayen n'avait pas trop de pression en s'asseyant sur le banc. Pour Vanhaezebrouck, la responsabilité incombe aux décideurs sportifs lorsqu'ils choisissent un entraîneur.

"Cela commence là, avant même la nomination de l'entraîneur. Mais beaucoup de choses se passent mal à ce niveau. Trop souvent, la nomination se fait à la légère, un entraîneur est choisi alors qu'il aurait également pu réussir ailleurs."

Deila, par exemple, a bien performé à Standard, mais n'a pas réussi au Club. "C'est quelque chose que la direction doit savoir à l'avance. Un club doit s'informer sérieusement avant de choisir un entraîneur. Ainsi, le risque de se tromper est beaucoup plus faible et le énième entraîneur ne doit pas craindre pour son licenciement."