Marc Coucke mène la barque : "Je ne suis pas le chevalier blanc"

Mais Marc Coucke ne veut pas être considéré comme l'unique décideur malgré avoir pris le rôle de leader. "Je ne suis certainement pas le chevalier blanc. À la Pro League, je remarque que la plupart des clubs veulent mener le même combat et ont la même vision. Ce n’est pas parce que je suis le président que je suis le chevalier blanc", se défend-il dans un entretien accordé à Sudpresse.

"Moi je dois avoir ma vision, être sûr qu’elle soit partagée par le conseil d’administration. J’ai le support de 24 clubs. Il se peut que l’un de ces clubs se demande ce qu’il est en train de faire. Mais en attendant, moi, j’ai son support. C’est tout ce qui m’intéresse."

Dans la tempête, Coucke n'hésite pas à faire bouger les choses. "Quand il y a du travail, je prends mes responsabilités. Je suis dans 16 entreprises et Anderlecht n’en constitue qu’une. Demandez à ces autres entreprises si je décide tout, seul ! Je suis une personne qui aime travailler avec une équipe qui fait bien les choses et mon rôle consiste à contrôler que toute se passe bien. Aujourd’hui, à Anderlecht et à la Pro League, nous sommes dans une période où de nombreux changements sont nécessaires et, désolé, mais c’est au patron de le faire. Mais l’intention est ensuite de passer à l’arrière-plan », explique-t-il.

Ce job à la Pro League, il le fait d'ailleurs bénévolement. "J'ai lu qu’on avait proposé la fonction de président de la Pro League à Herman Van Holsbeeck pour 500.000 euros. Que ce soit clair : je le fais gratuitement !"